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Pour commencer...

J'avais lancé un premier blog, il y a quelques temps, voulant exorciser une douleur beaucoup trop présente. Mais bon, honnêtement, ça ne me plaisait pas d'exhiber pareillement des choses qui me sont propres. J'avais donc rapidement signer son arrêt de mort.

Me voici donc de retour (pour vous jouer un mauvais tour). Avec cette fois ci, une volonté de parler des choses qui me font *tilt* dans la vie que je mène. Des réflexions personnelles, en gros. Original, non? Je ne fais pas ça pour la postérité et la gloire, rangez vos sabres. J'aime tout simplement bien écrire et me poser des questions sur ce qui m'entoure... si vous tombez sur ce blog, n'hésitez pas à y donner votre avis (si vous en avez un). Après tout, c'est au contact des autres que nous progressons, n'est-ce pas?
19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 18:22
C'est amusant ce qu'on peut parfois lire dans les journaux. On sait bien qu'on est bien plus désinformé qu'informé en lisant les quotidiens, mais il y a des faits divers intéressants et représentatifs de notre société.

Exemple !

A New-York, on a retrouvé un petit vieux de 70 piges qui était mort devant sa télé depuis 1an et quand les secours l'ont trouvé... la télévision marchait encore.
Si on enlève les considération d'ordre technique du genre... Pourquoi l'éléctricité était toujours là alors qu'il ne la payait plus? (Forcément, il était mort) Le loyer? Les impôts?
Enfin bref, plein de babioles administratives qui normalement empêchent de mourrir et d'être découvert qu'une année après!

Soit. C'est les USA. Mais ça, on s'en fiche. Ce qui est réellement horrible dans cette histoire, c'est que vraiment personne ne s'en est soucié.
Et il n'habitait pas dans une ferme isolée au milieu des champs de blé, il habitait dans un immeuble d'une des plus grandes villes du monde. Il avait des voisins, il avait de la famille, des amis même (peut-être) et personne ne s'est soucié de sa disparition plus que prolongée.

Si on peut l'oublier un an alors qu'il est décédé, imaginez le temps durant lequel on peut l'oublier quand il est en vie, imaginez ce que devait être son quotidien. Ca, c'est réellement triste. Parce que cette société marginalise de plus en plus la communication et la découverte de l'autre... on ose plus vraiment parler à ceux qui nous entoure, on vit de plus en plus pour soi et on se dit qu'on apprend suffisamment des autres en les regardant à la télé (ceci est volontairement exagéré. Mais l'idée est là)... il y a encore quelques dizaines d'années, jamais un tel évènement aurait pu se produire.

Ca fait peur sérieusement. Est-ce que, quand je serais vieux, je deviendrais invisible et inintéressant comme ce pauvre grand-père? Y a matière à réfléchir parce que c'est pas vraiment censé aller dans le bon sens là.

Je ne sais pas ce que vous en pensez... mais j'espère être mort avant de devenir une corvée pour mon entourage, un boulet dont on essaie de se débarrasser et qu'on finit par oublier et par laisser crever, seul, devant sa télé.

La vie est cruelle. Mais encore plus vers la fin.

P.S : Tiens... en y pensant, ça me fait penser à une chanson du rappeur Sinik "Il faut toujours un drame". Vous trouverez les paroles ICI. Forcément, c'est à un degré différent mais le résultat est strictement le même. Les gens sont tout indignés de ça... les voisins sont dépités et tristes de ce qui s'est passé. Il faut toujours un drame pour que les gens prennent conscience des tristes réalités. (Et surtout, il suffit de peu de temps pour qu'ils oublient tout, qu'ils reprennent leur vie et qu'ils refassent les mêmes erreurs.)
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13 février 2007 2 13 /02 /février /2007 18:36
S'il y a bien une fête qui me débecte parmi toutes, c'est bien cette magnifique :

ST-VALENTIN

Oui, chers amis, la date tant redoutée par les célibataires comme par les couples  arrive à grand pas! J'espère que vous avez tous achetés vos tasses en forme de coeur ou vos oreillers avec un petit ours qui dit "Je t'aime", ouais, vous avez pas le choix de toute manière. C'est la société qui a décidé ça.

Lors de ce 14 février :

- Si tu es célibataire, tu dois te morfondre, tu dois envier tout les couples que tu croises, tu dois rêver à la belle boucle d'oreille ou au calebard "I love you" que tu aurais offert à ton conjoint, tu dois dire des choses débiles genre : "Faut trop que je sois amoureux" ou que sais-je encore.

- Si tu es en couple, tu dois forcément offrir un cadeau, débile de préférence et pas original, tu dois envoyer un petit message à ton amoureux/se pour lui dire à quel point tu es heureux d'être avec (ou, si tu es plus riche, lui envoyer des fleurs!), tu dois trouver une surprise digne de ce nom et originale genre, un restaurant (trop original, n'est-ce pas?) et surtout à la fin tu dois t'engeuler avec ton amour et raconter à tes amis le lendemain que c'était la pire St-Valentin de ta vie.

Top, super top. Un jour les gens comprendront qu'ils ont pas besoin de fêter uniquement des choses quand les commerçants le décide pour eux?!

Pourtant, ça serait tellement plus convivial et agréable de reçevoir un cadeau hors Noël et St-Valentin, spontanément, sans raisons. Non? On est obligé de se forcer le jour où la société en a décidé ainsi?

C'est triste. Personnelement, j'offre jamais rien à ces dates et dès que je croise quelque chose qui me donne une idée de cadeau, j'hésite pas. Y a-t-il quelque chose de plus triste que quelqu'un qui passe devant une vitrine, qui voit une babiole qui ferait plaisir à une personne qu'il aime, et qui se dit : "Ah non, c'est pas encore Noël, j'espère que ça sera encore là en décembre!"

Beurk!
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12 février 2007 1 12 /02 /février /2007 21:41
Encore un nouvel épisode dans la série "Et si on s'amusait à se diviser", on n'arrête pas le progrès dans ce domaine.

Je vous dresse le tableau, en quelques lignes. Samedi soir, dans ma campagne, une soirée s'annonce. Chouette, on a rien de prévu, on va aller s'amuser là-bas. Argh, mais non... la soirée est interdite aux moins de 25ans. Qu'à cela ne tienne, on habite ici depuis toujours, on connaît tout le monde, on va pas faire de chichis.

Nous arrivons, donc. On entre et woah, un accueil du tonnerre! "Dégagez, vous avez pas l'âge pour venir!". Soit, dans le fond, c'est pas faux. On avait effectivement pas l'âge.

Mais moi, je trouve ça pitoyable. Parce qu'autant mettre ça sur un flyers pour éviter d'avoir toutes les troupes habituelles qui viennent juste pour mettre le souk, je trouve ça lumineux comme idée. Autant, à l'entrée, il faut éviter d'être si autoritaire.

Parce que ça donne quoi comme impression? L'impression qu'on ne peut pas être intégré parmi le monde des adultes. Comme si avant 25ans, on est un jeune délinquant et après... enfin on devient sage et apte à faire la fête sans se fouttre sur la tronche. C'est déplorable de juger les gens sur des critères aussi peu fiables.

Alors, moi, j'ai pensé pourquoi ne pas faire des fêtes avec seulement des personnes qui gagnent plus de 4000 CHF/mois? C'est vrai que si on regarde, c'est généralement les pauvres qui se battent non? On les voit plus souvent dans des émeutes que des riches bourgeois, n'est-ce pas?

Plus choquant? Peut-être. Pourtant, on est dans le même mode de réflexion. Ce mode qui me file la nausée et qui consiste à appartenir à tout prix à un groupe pour éviter l'exclusion parce que l'on ose plus faire confiance et aller à la rencontre de l'autre.

Un événement banal, un de plus. Mais tout va dans la même direction... et je trouve toujours ça autant inquiétant.
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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 23:02
Je ne sais pas jusqu'à quel stade vous avez plongé dans l'inactivité mais personellement, il y a un an et demi, j'ai débuté une chute vertigineuse dans les abysses de la molesse et de l'envie de rien fouttre.

C'est le genre de situations dont on est convaincu qu'elle nous arrivera jamais, on aime sortir, on aime aller au contact des autres, on aime vivre tout simplement. Et puis, un jour, on décide de prendre une année sabbatique.

Oh, ça va être trop bien. Un petit peu de travail au début pour avoir quelques économies, ensuite des voyages, des rencontres fantastiques, des expériences inédites et enrichissantes. Sur le papier, ça fait rêver, c'est clair. Dans la réalité, si on ne fait pas attention, ça tourne rapidement au cauchemar.

C'est ce que j'ai eu la malchance de vivre, à partir de l'été 2005. Après avoir fini mes études secondaires, j'ai décidé de prendre du temps pour me reposer puis de vivre des expériences nouvelles. Malheureusement, le repos aura duré une année.

C'est assez fou de voir à quel point on peut rapidement se ramollir si on ne se fixe pas des objectifs, si on se laisse vivre, si on prépare pas des projets et surtout si... on se dit qu'on a le temps!

Parce qu'il est évident que le temps, on l'a. Forcément, plus aucunes obligations, plus de raisons de se lever le matin. On a tout le temps qu'on veut. Mais c'est fourbe et réellement à double tranchant.

On commence par décaler notre rythme de sommeil, puis on perd contact avec des gens relativement proches, puis on commence à se satisfaire à moitié de cet état d'apathie complète. Je dis bien "à moitié" parce que dans le fond, personne ne peut s'en contenter... on en a forcément un peu honte. Nos parents travailleent, nos amis travaillent, nos anciens camarades de classe travaillent et nous? On ne fait rien. C'est mission impossible pour le gérer correctement et sans commencer à se replier sur soi-même.

Il y a cette question fatidique qui peut sembler banal au commun des mortels et qui gâche l'existence de ceux qui peine à remettre la tête hors de l'eau. "Et tu fais quoi, maintenant?". Argh. Combien de fois je l'ai entendu? Et combien de fois j'ai vu une sorte de regard à mi-chemin entre une fausse compassion et du mépris à la suite de ma réponse? Des gens que l'on apprécie et qu'on ne reconnaît plus vraiment. On rentre chez soi, dégoûté par le comportement des autres.

Mais si on y regarde à deux fois... ce mépris que je pouvais lire dans leurs yeux, en ce temps là, n'était-ce pas uniquement l'expression de ce que je pensais de moi? Avec le recul, j'ai clairement établi que c'était ça. Les yeux des autres fonctionnaient comme des miroirs qui me renvoyaient une image que je ne voulais pas voir en face...

Sur le moment, par contre, on est à mille lieues de penser ça et on se replie sur soi-même, dans notre chambre, sur notre PC, devant notre télé, dans des livres ou magazines.

Fort heureusement, la situation s'est arrangée pour moi et j'ai pu reprendre une vie normale en été 2006, un an après le début de cette longue traversée du désert. C'est une bonne expérience, je pense, et c'est pour ça que je voudrais faire partager ça aux gens dans la même situation ainsi qu'aux gens qui connaissent des gens dans ce cas de figure.

A ceux qui galèrent, n'attendez plus. Même si vous avez l'impression de ne pas vous être suffisament reposé, si vous n'avez aucune motivation, mettez vous impérativement un coup de pied au cul, ne restez pas à vous complaire dans votre inactivisme chronique. Ca ne pourra vous mener qu'à votre perte à court terme...
Je ne dis pas ça en jugeant, je ne dis pas que vous n'êtes que des incapables, tout est si compliqué lors de ces passades. Mais une chose est sûre... il suffit de peu de choses pour se remettre dans le circuit et retrouver une vie plus saine socialement. Il faut garder espoir, tout en mettant en route quelques démarches (même des choses minimes)

A ceux qui cotoyent des gens comme cela, surtout... rangez votre morale et vos principes. C'est une situation suffisament difficile à gérer comme cela, pas la peine de rajouter des : "Tu ne fais rien? Mais! Faut te bouger mon gars, rapidement! Tu voulais pas voyager? Tu préfères rester chez toi?" ou encore pire... "Mais, tu fous quoi de tes journées??", sans même avoir pris la peine d'essayer de comprendre ce qui pouvait les mettre dans cet état, ce qui pouvait motiver une telle descente aux enfers...
Vos amis ont sûrement besoin d'aide, cela ne fait même aucun doute. Mais il y a un temps pour tout et c'est la meilleure manière de les brusquer et de les pousser à poursuivre le processus de renfermement inévitable dans ces périodes.
Soyez malin et ne pensez pas pouvoir comprendre à 100% la situation avant de l'avoir vécu.

Voilà... c'est ce que je pouvais dire au sujet de ces années sabbatiques qui foirent complétement. Il y a fort heureusement toujours un espoir!
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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 18:11
Ca pourrait totalement être le slogan de l'Armée.

En effet, j'ai l'impression d'avoir passer deux jours à ne faire que ça. "On va là, allez, vite, on est à la bourre!", alors toi tu te dépêches, même pas le temps de finir ta cigarette, tu l'écrases la larmichette à l'oeil... et quand tu arrives là-bas.. "On a un petit contre-temps, vous pouvez vite sortir fumer une clope et ça commence", toi tu sors, tu te dépêches de refumer une cigarette (frustré d'avoir dû éteindre précipitemment la dernière) et tu rentres vite fait. Mais non, ça ne servait à rien de se presser, 30min après nous sommes toujours là, à attendre.

C'est magnifique. En fait, ça dure 2jours mais ça pourrait être terminé en 2-3 heures... pas du tout l'impression de perdre son temps. Les joies des grandes administrations!

Je vais être franc, au final, j'ai eu ce que je voulais. J'ai été réformé et je ne ferais pas l'Armée, je ne serais jamais militaire et ça me convient tout à fait. Mais le chemin fut rude et parsemé d'embûches!

1ère étape : la première visite médicale. Tu arrives, tu fonces, tu commences direct à direct que tes soucis médicaux te soucient, que tu penses que ça va être difficile.
Premier échec : "Ce n'est pas moi qui décide. Attendez la vraie visite médicale" Soit.

2ème étape : les tests psy. On te bombarde de questions sur ta vie, ta famille, tes complexes, tes peurs, ton mal-être ou que sais-je encore. Un véritable interrogatoire pour la bagatelle de 450 questions! Tu essaies de répondre franchement, de pas trop mentir, même si t'en as envie. Tu boucles le test et tu te casses.

3ème étape : le sport. Yahoo! Ca c'est bien, vraiment. On te fait courir comme un dératé, des abdos, des petits trucs inutiles et au final, tu repars avec un nombre de points. Sachant que c'est pas éliminatoire, de toute manière, tu t'en fous un peu! Ca sert à rien d'être particulièrement affligeant, donc tu te donnes un peu et le lendemain t'es en bouillie à cause des courbatures! :(

4ème étape : la visite médicale. Aaah, enfin le moment tant attendu. Tu rentres, tu baratines le plus vite possible, tu expliques à quel point tes problèmes médicaux te soucient. Et ...
Deuxième échec : "Je ne fais que donner un avis, je ne décide de rien. Je ne peux pas vous en dire plus"
En gros, j'ai compris. Tu vois tout les médecins du centre mais jamais le bon. C'est chouette...

5ème étape (facultative) : Rendez-vous chez la psy. Ouaiiiis, t'as été franc sur tes questions et on prend pour un malade, c'est chouette. Là, deux solutions s'offrent à toi. Soit tu minimises ce qu'ils croient avoir perçu en toi (à savoir, que tu es pas trop stable, que tu as une peur chronique de l'Armée ou ce genre de choses) ou alors tu mets le paquet. J'ai opté pour la 2ème solution, chaque détail qu'elle me demandait sur ma vie prenait l'allure d'une catastrophe complète. Je suis reparti, j'étais quelqu'un de désequilibré, sans aucun respect de soi-même, avec une famille au bord du gouffre. Beau résultat. :P

Et là... on t'annonce enfin. ENFIN! Que malgré toute ton envie (pourtant flagrante!) de faire l'Armée, il n'en sera rien parce qu'ils n'aiment pas trop avoir des fous dans leur rang. Quel dommage! Et donc, tu peux repartir chez toi!

C'est marrant. On m'a tellement décrit ce recrutement comme un truc compliqué, où il fallait être doué pour être réformé sans être réellement fou. Et bien, c'est faux... je peux dorénavant le dire. Il est réellement simple de ne pas être apte à ce foutu service militaire! Bonheur, joie et allégresse, ma liberté est sauf!

Mais bon, si vous n'êtes pas convaincu, vous pouvez faire comme plein de personnes que j'ai croisé. A savoir, rester dans son coin, ne pas dire un mot, ne parler à personne, se faire chier et au final faire exactement la même chose que les autres à savoir : "Déballer un sac imaginaire à la psychologue, ravie d'apprendre des choses croustillantes"!

Je finirais bien sur un "C'est beau l'Armée" mais non, c'est bel et bien toujours autant de la merde. Bonne chance aux suivants, parce que ça risque pas de changer de sitôt!
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4 février 2007 7 04 /02 /février /2007 20:28
Et me voici proche de l'échéance. Dans quelques jours, on va juger de mon état de santé et déclarer si je suis apte ou inapte à servir ma patrie. Grand suspens, véritable tournant de ma vie!

Non, bien sur que non. Ca me débecte d'imaginer qu'on en est encore là alors que les autres pays qui nous entoure ont stoppé ce non-sens depuis longtemps.

Hey oui, chers amis, la Suisse, pays neutre, est un des derniers bastions de l'Armée obligatoire! C'est inquiétant de le constater quand on voit les sommes dépensées dans le domaine militaire, à priori pas prioritaire, alors que des organes comme, par exemple, l'Assurance Invalidité, d'utilité publique, doit réduire ses prestations au minimum pour limiter les dépenses.

Quelle est la logique là-dedans? J'aimerais le comprendre. Parce que c'est vrai que là, ça va me toucher en plein fouet avec ce recrutement, mais depuis toujours je m'indigne de voir l'argent investi dans l'achat de matériel de dernière technologie qui ne servira qu'à faire des essais.

Une Suisse sans Armée? Non. Ca me semble une mauvaise idée... déjà parce que ça crée passablement d'emplois et parce que c'est utile en cas de crise.

Mais une Armée de professionel! Ca me semble tellement la solution la plus adéquate et la plus logique! Ca remplirait toutes les tâches sur lesquelles l'Armée doit être présente, ça ne supprimerait pas d'emplois et ça serait bien plus efficace.

Cependant... malgré ça, dans les derniers sondages, une large majorité de la population est favorable à un service obligatoire. A cela, je vois deux solutions

  • - Les gens pensent qu'une Armée obligatoire est nécessaire pour se défendre. Auquel cas, je pourrais officiellement décrêter que je trouve la population helvétique bête et mal-informée. En effet, ce n'est pas avec des milliers de soldats ayant pour la plupart pris la décision d'oublier le plus rapidement possible ce qu'ils avaient appris là-bas que notre pays sera plus en sécurité. Ca me semble logique.

  1. - les gens trouvent que s'ils ont eu à faire l'Armée dans leur vie, pourquoi les petits jeunes ne devraient pas la faire eux aussi? C'est exactement de cette manière que l'on freine toutes évolutions. Bah oui, pourquoi on a le droit à 4 ou 5 semaines de vacances alors qu'eux, quand ils étaient jeunes, en avaient moins voir même pas du tout? Bonjour la mentalité conservatrice.

  1. - Certaines personnes pensent que ça va aider les jeunes à être éduqués par la manière forte et que de cette manière, ça fera baisser la criminalité. Auquel cas, quelle injustice pour les jeunes n'ayant aucune tendance criminelle ou violente! On est tous mis dans le même panier. Et surtout, rien ne prouve que l'Armée aide vraiment en ce sens.

Bref, les raisons peuvent être nombreuses. Mais la situation est là.. et bel et bien là. C'est triste à dire.

Ma foi, je ferais sûrement un petit article à mon retour pour vous conter à quel point tout ceci m'a rendu plus homme, plus mature et mieux éduqué! Pfff..
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4 février 2007 7 04 /02 /février /2007 19:54
Aïe, aïe, aïe.

Si je ne me connaissais pas et que je tombais sur mon blog, je me dirais "Ah tiens, encore un blog mort-né". Argh. Et pourtant, c'est vrai... ce genre de plateformes que les gens utilisent 1mois maximum et puis qui passent à autre chose.

C'était pas mon but à la base (en même temps qui serait assez bête pour décider que son but est de faire un blog mort-né, je vous le demande!!), j'aurais voulu en faire quelque chose de bien, d'intéressant et si possible, plus tard, de lu.

Bon, c'est foiré pour le moment. Mais... je ne déclare pas forfait, je suis de retour plus intensivement sur Internet, ces temps et je compte bien écrire plus régulièrement ici.

Cependant... nombreux sont ceux qui se rendent compte que leur blog est mort et qui viennent poster un message comme le mien avant de définitivement l'abandonner!

Allons, Mister, il est temps de te sortir de la masse :D
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27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 18:15

Voilà une image qui aura eu le mérite de bien me faire rire. Merci à Mix et Remix pour ses dessins toujours hilarants!
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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 21:45
Encore une fois, faisant partie de la jeunesse de ce monde, on m'accable et me méprise pour ce que je ne suis pas! Comment puis-je lutter contre ces idées préconçues que beaucoup d'adultes se créent eux-mêmes, sans chercher à ouvrir réellement un dialogue constructif avec nous, en personne, face à face?

Oui, je suis sûrement coupable d'avoir commis certaines bêtises (rien de bien grave, cela dit. Il n'y a pas mort d'hommes!), de n'avoir pas toujours été le petit enfant parfait, mais qui peut se vanter d'un pareil exploit? Et au fond, est-ce réellement un exploit? Doit-on croire qu'on peut se forger sans vivre nos propres expériences?

On ne nous a jamais laissé la chance de réellement prouver que nous pouvions être à l'opposé de ce que l'on pense de nous! Jamais! A partir du moment où l'on traîne parfois dehors le soir, où l'on boit le week-end, où l'on commence à fumer des cigarettes trop jeune, où l'on écoute de la musique trop forte, nous ne sommes que des délinquants accomplis ou dans le meilleur des cas des délinquants en devenir.

Il faudrait sincèrement que les gens sachent faire la part des choses entre ce que nous pouvons faire, parfois, et ce que nous sommes. Car c'est là qu'est réellement le problème... on nous juge sur certains actes et pas sur notre personne.

Alors je lance un appel aux gens qui craignent les jeunes et qui les méprise bien que trop souvent à tort!

Nous sommes votre jeunesse! Nous avons été parachuter dans un monde qui est loin d'être un paradis permanent, sachez le! Oh bien sur, nous n'avons pas connu la guerre, ni le travail dans les mines de charbon mais ne croyez pas que tout est rose pour autant! Nous avançons péniblement dans ce que l'on peut considérer comme l'héritage que vous nous avez octroyer!

Malgré tout, nous sommes énormément à vouloir éviter de sombrer dans ce que vous appelez "la délinquance"!
Nous ne sommes pas parfaits, c'est sur. Mais personne ne l'est. Commencez par vous regarder dans une glace!

Alors, rangez vos préjugés, éteignez votre télé qui vous donne une image pervertie de qui nous pouvons être et venez à notre rencontre! Venez nous parler!
Si nous sommes si médiocres comparés à ce que vous avez pu être dans votre glorieuse jeunesse, pourquoi n'essayez-vous pas de nous transmettre votre savoir et votre sagesse?
Pourquoi refusez-vous le dialogue? Ouvrez-vous! C'est encore à nous, simples jeunes en manque de repères, qu'incombe la responsabilité de venir à votre rencontre?
Ne croyez-vous pas que quelque chose tourne à l'envers dans ce raisonnement? Vous nous méprisez et vous nous accablez, mais vous pensez sincérement que c'est par cette voie là que vous trouverez les solutions pour arrêter les conflits?

La police, les dépôts de plainte, les menaces, tout ceci ne changera jamais rien, sachez le!

Il serait tellement plus simple de vous ouvrir à nous et que nous tentions enfin de vivre ensemble, malgré notre génération d'écart!

A vous de voir...

Cette réflexion intervient après de nouveaux épisodes incompréhensibles dans les relations jeunes/adultes. Et j'avoue que je ne trouve plus de solutions mais je refuse de baisser les bras!
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20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 22:00
Je sais bien que conspuer la police est à la mode, je ne suis donc pas bien original... pourtant, je ne me contenterai pas d'un simple "Nique la police".

En effet, je ne suis pas de ceux qui mettent tous les flics dans le même panier. Je conçois parfaitement que ça puisse être un métier difficile, qu'on puisse être blasé parfois de ce qu'on voit au quotidien, qu'il arrive qu'on sature. Cependant, il y a des limites à ne pas dépasser.

Loin des passages à tabac de jeunes de banlieue par des CRS en France, je vais parler de ce qui me touche de près car au moins, c'est un sujet que je maîtrise. Il y a tellement de mensonges, de manipulations et d'images détournées à la télé, que je ne me risquerai pas à analyser ça, ça serait bien trop subjectif.

Non, moi je vous parle de ma campagne helvétique. (Argh, nouveau renseignement) Où la délinquance doit subir un pic d'augmentation quand il y a un vol de poule, c'est pour dire.
Tranquille campagne où pas plus tard que samedi, pas moins de trois patrouilles de policiers sont venus faire un contrôle de routine à 3 misérables jeunes qui finissaient leur soirée, sans réellement faire de problèmes.

Il n'y a pour moi aucun souci dans l'idée de faire son travail mais pourquoi faut il impérativement qu'ils soient désagréables? Quand ils te balancent des "Ah, bah t'étais sûrement pas le premier de classe à l'école" avec un air méprisant et niais pour commencer une discussion, sans raisons apparentes? So, what's the fuck?

Pourquoi sont-ils toujours les premiers à être sur la brèche quand il s'agit d'emmerder des innocents et pourquoi se contentent-ils de sécuriser le périmètre quand tu te fais bastonner à la vue de tous? Il faudrait réellement recadrer le rôle de notre belle police, car ça en devient affligeant.

Pourquoi ne bouge-t-il pas le petit doigt quand tu viens dénoncer une situation familiale catastrophique où un frère tabasse sa soeur chaque jour, manquant plusieurs fois de la tuer? Comment ose-t-il être désagréable parce que tu les déranges pendant leur pause café? Dans quel monde vit-on?

Je ne suis pas un anarchiste qui voudrait que la police n'existe pas. Loin de là. Mais comment voulez-vous qu'on ait du respect pour des gens qui procèdent de cette manière? "Toujours là où il ne faut pas, jamais là où il faut"? On doit se contenter de ce minable constat d'échec?

Bah merde. Et dire que c'est nos impôts qui paient cette bande de ratés...

Voilà, c'était un petit coup de geule... après que la police m'ait une enième fois déçue dans sa manière de résoudre les problèmes (et de les créer là où il y en a pas). Une chance que cela change un jour? Je ne peux être que trèèèès sceptique!
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