8 février 2007
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18:11
Ca pourrait totalement être le slogan de l'Armée.
En effet, j'ai l'impression d'avoir passer deux jours à ne faire que ça. "On va là, allez, vite, on est à la bourre!", alors toi tu te dépêches, même pas le temps de finir ta cigarette, tu l'écrases la larmichette à l'oeil... et quand tu arrives là-bas.. "On a un petit contre-temps, vous pouvez vite sortir fumer une clope et ça commence", toi tu sors, tu te dépêches de refumer une cigarette (frustré d'avoir dû éteindre précipitemment la dernière) et tu rentres vite fait. Mais non, ça ne servait à rien de se presser, 30min après nous sommes toujours là, à attendre.
C'est magnifique. En fait, ça dure 2jours mais ça pourrait être terminé en 2-3 heures... pas du tout l'impression de perdre son temps. Les joies des grandes administrations!
Je vais être franc, au final, j'ai eu ce que je voulais. J'ai été réformé et je ne ferais pas l'Armée, je ne serais jamais militaire et ça me convient tout à fait. Mais le chemin fut rude et parsemé d'embûches!
1ère étape : la première visite médicale. Tu arrives, tu fonces, tu commences direct à direct que tes soucis médicaux te soucient, que tu penses que ça va être difficile.
Premier échec : "Ce n'est pas moi qui décide. Attendez la vraie visite médicale" Soit.
2ème étape : les tests psy. On te bombarde de questions sur ta vie, ta famille, tes complexes, tes peurs, ton mal-être ou que sais-je encore. Un véritable interrogatoire pour la bagatelle de 450 questions! Tu essaies de répondre franchement, de pas trop mentir, même si t'en as envie. Tu boucles le test et tu te casses.
3ème étape : le sport. Yahoo! Ca c'est bien, vraiment. On te fait courir comme un dératé, des abdos, des petits trucs inutiles et au final, tu repars avec un nombre de points. Sachant que c'est pas éliminatoire, de toute manière, tu t'en fous un peu! Ca sert à rien d'être particulièrement affligeant, donc tu te donnes un peu et le lendemain t'es en bouillie à cause des courbatures! :(
4ème étape : la visite médicale. Aaah, enfin le moment tant attendu. Tu rentres, tu baratines le plus vite possible, tu expliques à quel point tes problèmes médicaux te soucient. Et ...
Deuxième échec : "Je ne fais que donner un avis, je ne décide de rien. Je ne peux pas vous en dire plus"
En gros, j'ai compris. Tu vois tout les médecins du centre mais jamais le bon. C'est chouette...
5ème étape (facultative) : Rendez-vous chez la psy. Ouaiiiis, t'as été franc sur tes questions et on prend pour un malade, c'est chouette. Là, deux solutions s'offrent à toi. Soit tu minimises ce qu'ils croient avoir perçu en toi (à savoir, que tu es pas trop stable, que tu as une peur chronique de l'Armée ou ce genre de choses) ou alors tu mets le paquet. J'ai opté pour la 2ème solution, chaque détail qu'elle me demandait sur ma vie prenait l'allure d'une catastrophe complète. Je suis reparti, j'étais quelqu'un de désequilibré, sans aucun respect de soi-même, avec une famille au bord du gouffre. Beau résultat. :P
Et là... on t'annonce enfin. ENFIN! Que malgré toute ton envie (pourtant flagrante!) de faire l'Armée, il n'en sera rien parce qu'ils n'aiment pas trop avoir des fous dans leur rang. Quel dommage! Et donc, tu peux repartir chez toi!
C'est marrant. On m'a tellement décrit ce recrutement comme un truc compliqué, où il fallait être doué pour être réformé sans être réellement fou. Et bien, c'est faux... je peux dorénavant le dire. Il est réellement simple de ne pas être apte à ce foutu service militaire! Bonheur, joie et allégresse, ma liberté est sauf!
Mais bon, si vous n'êtes pas convaincu, vous pouvez faire comme plein de personnes que j'ai croisé. A savoir, rester dans son coin, ne pas dire un mot, ne parler à personne, se faire chier et au final faire exactement la même chose que les autres à savoir : "Déballer un sac imaginaire à la psychologue, ravie d'apprendre des choses croustillantes"!
Je finirais bien sur un "C'est beau l'Armée" mais non, c'est bel et bien toujours autant de la merde. Bonne chance aux suivants, parce que ça risque pas de changer de sitôt!
En effet, j'ai l'impression d'avoir passer deux jours à ne faire que ça. "On va là, allez, vite, on est à la bourre!", alors toi tu te dépêches, même pas le temps de finir ta cigarette, tu l'écrases la larmichette à l'oeil... et quand tu arrives là-bas.. "On a un petit contre-temps, vous pouvez vite sortir fumer une clope et ça commence", toi tu sors, tu te dépêches de refumer une cigarette (frustré d'avoir dû éteindre précipitemment la dernière) et tu rentres vite fait. Mais non, ça ne servait à rien de se presser, 30min après nous sommes toujours là, à attendre.
C'est magnifique. En fait, ça dure 2jours mais ça pourrait être terminé en 2-3 heures... pas du tout l'impression de perdre son temps. Les joies des grandes administrations!
Je vais être franc, au final, j'ai eu ce que je voulais. J'ai été réformé et je ne ferais pas l'Armée, je ne serais jamais militaire et ça me convient tout à fait. Mais le chemin fut rude et parsemé d'embûches!
1ère étape : la première visite médicale. Tu arrives, tu fonces, tu commences direct à direct que tes soucis médicaux te soucient, que tu penses que ça va être difficile.
Premier échec : "Ce n'est pas moi qui décide. Attendez la vraie visite médicale" Soit.
2ème étape : les tests psy. On te bombarde de questions sur ta vie, ta famille, tes complexes, tes peurs, ton mal-être ou que sais-je encore. Un véritable interrogatoire pour la bagatelle de 450 questions! Tu essaies de répondre franchement, de pas trop mentir, même si t'en as envie. Tu boucles le test et tu te casses.
3ème étape : le sport. Yahoo! Ca c'est bien, vraiment. On te fait courir comme un dératé, des abdos, des petits trucs inutiles et au final, tu repars avec un nombre de points. Sachant que c'est pas éliminatoire, de toute manière, tu t'en fous un peu! Ca sert à rien d'être particulièrement affligeant, donc tu te donnes un peu et le lendemain t'es en bouillie à cause des courbatures! :(
4ème étape : la visite médicale. Aaah, enfin le moment tant attendu. Tu rentres, tu baratines le plus vite possible, tu expliques à quel point tes problèmes médicaux te soucient. Et ...
Deuxième échec : "Je ne fais que donner un avis, je ne décide de rien. Je ne peux pas vous en dire plus"
En gros, j'ai compris. Tu vois tout les médecins du centre mais jamais le bon. C'est chouette...
5ème étape (facultative) : Rendez-vous chez la psy. Ouaiiiis, t'as été franc sur tes questions et on prend pour un malade, c'est chouette. Là, deux solutions s'offrent à toi. Soit tu minimises ce qu'ils croient avoir perçu en toi (à savoir, que tu es pas trop stable, que tu as une peur chronique de l'Armée ou ce genre de choses) ou alors tu mets le paquet. J'ai opté pour la 2ème solution, chaque détail qu'elle me demandait sur ma vie prenait l'allure d'une catastrophe complète. Je suis reparti, j'étais quelqu'un de désequilibré, sans aucun respect de soi-même, avec une famille au bord du gouffre. Beau résultat. :P
Et là... on t'annonce enfin. ENFIN! Que malgré toute ton envie (pourtant flagrante!) de faire l'Armée, il n'en sera rien parce qu'ils n'aiment pas trop avoir des fous dans leur rang. Quel dommage! Et donc, tu peux repartir chez toi!
C'est marrant. On m'a tellement décrit ce recrutement comme un truc compliqué, où il fallait être doué pour être réformé sans être réellement fou. Et bien, c'est faux... je peux dorénavant le dire. Il est réellement simple de ne pas être apte à ce foutu service militaire! Bonheur, joie et allégresse, ma liberté est sauf!
Mais bon, si vous n'êtes pas convaincu, vous pouvez faire comme plein de personnes que j'ai croisé. A savoir, rester dans son coin, ne pas dire un mot, ne parler à personne, se faire chier et au final faire exactement la même chose que les autres à savoir : "Déballer un sac imaginaire à la psychologue, ravie d'apprendre des choses croustillantes"!
Je finirais bien sur un "C'est beau l'Armée" mais non, c'est bel et bien toujours autant de la merde. Bonne chance aux suivants, parce que ça risque pas de changer de sitôt!