12 février 2007
1
12
/02
/février
/2007
21:41
Encore un nouvel épisode dans la série "Et si on s'amusait à se diviser", on n'arrête pas le progrès dans ce domaine.
Je vous dresse le tableau, en quelques lignes. Samedi soir, dans ma campagne, une soirée s'annonce. Chouette, on a rien de prévu, on va aller s'amuser là-bas. Argh, mais non... la soirée est interdite aux moins de 25ans. Qu'à cela ne tienne, on habite ici depuis toujours, on connaît tout le monde, on va pas faire de chichis.
Nous arrivons, donc. On entre et woah, un accueil du tonnerre! "Dégagez, vous avez pas l'âge pour venir!". Soit, dans le fond, c'est pas faux. On avait effectivement pas l'âge.
Mais moi, je trouve ça pitoyable. Parce qu'autant mettre ça sur un flyers pour éviter d'avoir toutes les troupes habituelles qui viennent juste pour mettre le souk, je trouve ça lumineux comme idée. Autant, à l'entrée, il faut éviter d'être si autoritaire.
Parce que ça donne quoi comme impression? L'impression qu'on ne peut pas être intégré parmi le monde des adultes. Comme si avant 25ans, on est un jeune délinquant et après... enfin on devient sage et apte à faire la fête sans se fouttre sur la tronche. C'est déplorable de juger les gens sur des critères aussi peu fiables.
Alors, moi, j'ai pensé pourquoi ne pas faire des fêtes avec seulement des personnes qui gagnent plus de 4000 CHF/mois? C'est vrai que si on regarde, c'est généralement les pauvres qui se battent non? On les voit plus souvent dans des émeutes que des riches bourgeois, n'est-ce pas?
Plus choquant? Peut-être. Pourtant, on est dans le même mode de réflexion. Ce mode qui me file la nausée et qui consiste à appartenir à tout prix à un groupe pour éviter l'exclusion parce que l'on ose plus faire confiance et aller à la rencontre de l'autre.
Un événement banal, un de plus. Mais tout va dans la même direction... et je trouve toujours ça autant inquiétant.
Je vous dresse le tableau, en quelques lignes. Samedi soir, dans ma campagne, une soirée s'annonce. Chouette, on a rien de prévu, on va aller s'amuser là-bas. Argh, mais non... la soirée est interdite aux moins de 25ans. Qu'à cela ne tienne, on habite ici depuis toujours, on connaît tout le monde, on va pas faire de chichis.
Nous arrivons, donc. On entre et woah, un accueil du tonnerre! "Dégagez, vous avez pas l'âge pour venir!". Soit, dans le fond, c'est pas faux. On avait effectivement pas l'âge.
Mais moi, je trouve ça pitoyable. Parce qu'autant mettre ça sur un flyers pour éviter d'avoir toutes les troupes habituelles qui viennent juste pour mettre le souk, je trouve ça lumineux comme idée. Autant, à l'entrée, il faut éviter d'être si autoritaire.
Parce que ça donne quoi comme impression? L'impression qu'on ne peut pas être intégré parmi le monde des adultes. Comme si avant 25ans, on est un jeune délinquant et après... enfin on devient sage et apte à faire la fête sans se fouttre sur la tronche. C'est déplorable de juger les gens sur des critères aussi peu fiables.
Alors, moi, j'ai pensé pourquoi ne pas faire des fêtes avec seulement des personnes qui gagnent plus de 4000 CHF/mois? C'est vrai que si on regarde, c'est généralement les pauvres qui se battent non? On les voit plus souvent dans des émeutes que des riches bourgeois, n'est-ce pas?
Plus choquant? Peut-être. Pourtant, on est dans le même mode de réflexion. Ce mode qui me file la nausée et qui consiste à appartenir à tout prix à un groupe pour éviter l'exclusion parce que l'on ose plus faire confiance et aller à la rencontre de l'autre.
Un événement banal, un de plus. Mais tout va dans la même direction... et je trouve toujours ça autant inquiétant.