21 février 2007
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La dépression, c'est quand même une maladie très spéciale et qui révèle une anomalie de notre société (tiens, encore? Hey oui! Pourquoi s'arrêter en si bon chemin? Je vous le demande, cher maigre mais n'est en moins compétent public!)
A l'heure actuelle, encore beaucoup de personnes ne considèrent pas la dépression comme une maladie à part entière. Si si. Il y a encore des gens qui pensent que c'est juste un petit coup de blues que eux arrivent très bien à surmonter (genre quand leur chat meurt ou quand ils se cassent un ongle (Ouiii, c'est cliché, je suis désolé. Je ne sais faire que dans la provoc' :o()) et que les dépressifs, incapables parmi les incapables, n'arrivent pas, dans leur grande faiblesse, à gérer.
Partant de ce sombre constat, on a forcément de la peine à imaginer pouvoir les sensibiliser aux problèmes que peuvent rencontrer les dépressifs.
Pourtant, une dépression (ou un état dépressif en devenir) c'est bel et bien une maladie. Pas seulement des problèmes d'humeur. Tellement de facteurs en découlent, ça serait bien trop réducteur de centrer ça sur le fait qu'on se sent triste.
D'ailleurs, si c'était qu'un simple problème de tristesse, pourquoi existerait-il un traitement pour y remédier? J'imagine bien le petit écolier demander un traitement anti-dépressif parce qu'il est un peu triste d'avoir fait une mauvaise note à son vocabulaire allemand! Ah ah!
Mais là encore, certaines personnes osent encore croire que c'est ces médicaments ne sont que des placebos. "Allez, on file une petite pilule au mec qu'à un coup de blues et il va aller mieux parce qu'il va penser que ça l'aide". Arf. Et pourtant ça existe, promis juré, j'en connais. Ca fait peur mais ce n'est pas fini.
Ce qui est amusant à constater aussi c'est de voir toute l'énergie que les dépressifs en bonne voie (selon eux) déploient dans le but de faire comprendre à leur entourage (collègues, amis, famille) que ça va beaucoup mieux qu'avant et qu'ils s'en sortent.
Je me souviens, pour ma part, quand ça m'est arrivé (il y a pas si longtemps de ça)... après 1mois et demi, je commençais déjà à dire aux gens que j'aime que je m'en sortais, que tout était sur la bonne voie, qu'il fallait pas qu'ils s'en fassent, que le plus dur était passé. Alors que c'était faux. La preuve, quelques jours/semaines après, je replongeais. Mais en silence, cette fois-ci, parce que je ne voulais pas vraiment que les gens sachent que j'avais pas su tenir bon et garder la tête haute.
Est-ce que vous avez déjà vu un mec avec une jambe cassée courir dire à sa famille, par exemple, que tout va mieux alors qu'il a encore mal et qu'il prend encore des cachets contre la douleur? Moi, personnellement, j'en connais aucun. Parce qu'on tolère le fait qu'une jambe cassée puisse mettre du temps à se remettre en place et à bien cicatriser... par contre, c'est établi, dans notre société, que les gens en dépression doivent se dépêcher de s'en sortir sinon ce ne sont que des loques faibles et inutiles dont on ne veut pas/plus.
Et tout ceci découle, justement, du fait que pour la majorité des gens la dépression n'est pas vraiment une maladie. Ils ne le conçoivent pas.
C'est fou, je trouve. Parce qu'on est quand même au 21ème siècle et c'est un peu la maladie de ces dernières décennies. Les gens devraient être bien plus sensibilisés à ce problème... mais on dirait qu'il faut que ça touche quelqu'un de proche ou eux-même pour qu'ils se rendent compte.
Si c'est le cas alors j'espère que, bientôt, chaque personne aura vécu ça dans sa famille... et qu'enfin, les gens qui en sont victimes ne se cacheront plus et n'auront plus peur d'être des rebus de l'humanité, des parias.
Parce que merde. Entre la perte totale de motivation, les insomnies, le moral au plus bas, les crises d'angoisse ou que sais-je encore... si en plus on doit rajouter la honte! Bah mince à la fin! Ca commence à faire lourd... et il faudrait pas grand chose pour que cette situation évolue.
Espoir, espoir! Quand tu nous tiens!
P.S : D'ailleurs, je parle de la dépression mais il y a plein d'autres maladies comme celle-là, psychologiques elles-aussi, et qui forcent les gens à en avoir honte et à se cacher de la vindicte populaire!
A l'heure actuelle, encore beaucoup de personnes ne considèrent pas la dépression comme une maladie à part entière. Si si. Il y a encore des gens qui pensent que c'est juste un petit coup de blues que eux arrivent très bien à surmonter (genre quand leur chat meurt ou quand ils se cassent un ongle (Ouiii, c'est cliché, je suis désolé. Je ne sais faire que dans la provoc' :o()) et que les dépressifs, incapables parmi les incapables, n'arrivent pas, dans leur grande faiblesse, à gérer.
Partant de ce sombre constat, on a forcément de la peine à imaginer pouvoir les sensibiliser aux problèmes que peuvent rencontrer les dépressifs.
Pourtant, une dépression (ou un état dépressif en devenir) c'est bel et bien une maladie. Pas seulement des problèmes d'humeur. Tellement de facteurs en découlent, ça serait bien trop réducteur de centrer ça sur le fait qu'on se sent triste.
D'ailleurs, si c'était qu'un simple problème de tristesse, pourquoi existerait-il un traitement pour y remédier? J'imagine bien le petit écolier demander un traitement anti-dépressif parce qu'il est un peu triste d'avoir fait une mauvaise note à son vocabulaire allemand! Ah ah!
Mais là encore, certaines personnes osent encore croire que c'est ces médicaments ne sont que des placebos. "Allez, on file une petite pilule au mec qu'à un coup de blues et il va aller mieux parce qu'il va penser que ça l'aide". Arf. Et pourtant ça existe, promis juré, j'en connais. Ca fait peur mais ce n'est pas fini.
Ce qui est amusant à constater aussi c'est de voir toute l'énergie que les dépressifs en bonne voie (selon eux) déploient dans le but de faire comprendre à leur entourage (collègues, amis, famille) que ça va beaucoup mieux qu'avant et qu'ils s'en sortent.
Je me souviens, pour ma part, quand ça m'est arrivé (il y a pas si longtemps de ça)... après 1mois et demi, je commençais déjà à dire aux gens que j'aime que je m'en sortais, que tout était sur la bonne voie, qu'il fallait pas qu'ils s'en fassent, que le plus dur était passé. Alors que c'était faux. La preuve, quelques jours/semaines après, je replongeais. Mais en silence, cette fois-ci, parce que je ne voulais pas vraiment que les gens sachent que j'avais pas su tenir bon et garder la tête haute.
Est-ce que vous avez déjà vu un mec avec une jambe cassée courir dire à sa famille, par exemple, que tout va mieux alors qu'il a encore mal et qu'il prend encore des cachets contre la douleur? Moi, personnellement, j'en connais aucun. Parce qu'on tolère le fait qu'une jambe cassée puisse mettre du temps à se remettre en place et à bien cicatriser... par contre, c'est établi, dans notre société, que les gens en dépression doivent se dépêcher de s'en sortir sinon ce ne sont que des loques faibles et inutiles dont on ne veut pas/plus.
Et tout ceci découle, justement, du fait que pour la majorité des gens la dépression n'est pas vraiment une maladie. Ils ne le conçoivent pas.
C'est fou, je trouve. Parce qu'on est quand même au 21ème siècle et c'est un peu la maladie de ces dernières décennies. Les gens devraient être bien plus sensibilisés à ce problème... mais on dirait qu'il faut que ça touche quelqu'un de proche ou eux-même pour qu'ils se rendent compte.
Si c'est le cas alors j'espère que, bientôt, chaque personne aura vécu ça dans sa famille... et qu'enfin, les gens qui en sont victimes ne se cacheront plus et n'auront plus peur d'être des rebus de l'humanité, des parias.
Parce que merde. Entre la perte totale de motivation, les insomnies, le moral au plus bas, les crises d'angoisse ou que sais-je encore... si en plus on doit rajouter la honte! Bah mince à la fin! Ca commence à faire lourd... et il faudrait pas grand chose pour que cette situation évolue.
Espoir, espoir! Quand tu nous tiens!
P.S : D'ailleurs, je parle de la dépression mais il y a plein d'autres maladies comme celle-là, psychologiques elles-aussi, et qui forcent les gens à en avoir honte et à se cacher de la vindicte populaire!